Myriam

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Myriam est médecin-conseil et travaille à la MSA depuis 2003.

Quel est le rôle de votre métier ?
Le rôle du médecin conseil, c’est l’expertise médico-sociale individuelle, c’est-à-dire l’accompagnement des assurés en arrêt de travail, suite à une maladie ou une maladie professionnelle par exemple. J’apprécie les séquelles et je rends un avis technique médical pour le service santé qui assure les remboursements.

Comment se passe vos journées ?
L’expertise médico-sociale individuelle est le « cœur de métier » et occupe une grande part de l’emploi du temps, avec des situations d’assurés variées. Il est très rare qu’une journée ressemble à une autre.
Au quotidien, il faut gérer les dossiers envoyés par nos secrétaires, assurer les convocations des assurés avec entretien, examen clinique et prise de décision. Je rédige des rapports d’expertise. Je me mets en lien aussi avec d’autres professionnels qui peuvent accompagner les assurés.
Enfin je participe à des réunions avec les partenaires, les professionnels de santé, le pilotage de certains groupes, l’élaboration d’outils communs, l’animation de formations, etc… c’est très complet.

Avec qui êtes-vous en relation dans votre travail ?
Hormis notre secrétariat et les assurés convoqués pour les examens, je suis en relation avec les médecins du travail et les assistantes sociales de notre caisse de MSA. Sur les autres versants du métier, les interlocuteurs sont très variés : professionnels de santé, du secteur médico-social…

Qu’est-ce qui vous plait dans ce métier ?
C’est un métier de relation et quand la confiance est installée, l’accompagnement des assurés est optimal.
Les assurés que nous rencontrons sont en difficultés pour raisons de santé et notre accompagnement consiste à éviter au maximum une désinsertion vis-à-vis du monde du travail.
Très souvent, nous sommes interpellés par les assurés, concernant leur pathologie, leur parcours de soins : des conseils peuvent être donnés, une prise de conscience ou à l’inverse de recul par rapport à leur état de santé est souvent nécessaire.

A quels types de publics vous adressez-vous ?
Aux exploitants et aux salariés du secteur agricole (production animale, cultures, maraîchage, horticulture, milieu hippique, milieu forestier…) mais aussi les salariés : abattoirs, laiteries, fromageries, secteur tertiaire.

Qu’est-ce qui vous plait à la MSA ?
Ce qui me plaît c’est de pouvoir me dire que le suivi des assurés est effectué en commun, c’est le travail d’une équipe chacun selon ses compétences. Pas d’urgence à gérer, même si la réactivité est primordiale.
J’aime aussi avoir la liberté de pouvoir organiser mes journées et exercer mes compétences médicales même si je ne suis plus dans le soin.