Quel est votre métier ?
Je suis infirmière au contrôle médical. C’est un métier assez récent, en cours d’évolution et nous sommes seulement 16 à l’exercer à la MSA. Mon rôle est d’analyser les situations de santé des personnes en arrêt de travail, sous la responsabilité du médecin conseil.

C’est à dire ?
Je contacte les patients qui sont en arrêt maladie, fais le point sur leur arrêt de travail et leur santé. Je les conseille pour leur parcours de soins et contribue au maintien dans l’emploi. Je m’occupe aussi de l’offre de soins, ce qui consiste à promouvoir certaines actions de la MSA : accompagnement et création de structures coordonnées, mise en place de programme d’Education Thérapeutique du Patient…

Qu’est-ce qui vous plait dans ce métier ?
Ce qui me plait bien sûr c’est d’être au contact avec les adhérents de la MSA, ça c’est mon coeur de métier. Mais c’est aussi de travailler en transversalité avec les différents services de la MSA et les équipes soignantes du territoire. Et enfin ce que j’aime surtout c’est d’accompagner les projets menés par la MSA. Une mission très rare pour une infirmière.

C’est quoi une semaine type pour vous ?
Il n’y en pas, c’est ça qui est super ! Il n’y a pas de routine. Je suis très autonome dans mon organisation. Je peux être au bureau comme en déplacement.

Pourquoi avoir choisi la MSA comme employeur ?
En fait je n’ai pas trouvé ce type d’offre ailleurs. Ce métier concilie mes compétences de soignante et d’infirmière avec la mise en place de projets et leur suivi.

Votre travail se conjugue-t-il avec votre vie personnelle ?
Tout à fait. Par rapport à une infirmière hospitalière qui fait des postes ou une infirmière libérale qui ne compte pas ses heures, je travaille en journée et je peux m’organiser plus facilement. Je peux même faire une journée de télétravail par semaine.

Un mot pour conclure ?
C’était un challenge : trouver ma place au milieu de médecins conseils et de chargés de mission, mais j’ai été naturellement intégrée et reconnue dans mes fonctions.